Pourquoi j’ai la flemme d’avoir des rapports sexuels avec mon partenaire ?

Dire “j’ai la flemme de faire l’amour” : est-ce normal ?

Oui, c’est normal. Le désir n’est pas une ligne droite. Comme l’explique la sexologue Emily Nagoski, le désir fluctue en fonction du contexte, des émotions et de l’état du corps. Avoir des moments de baisse d’envie ne veut pas dire que vous n’aimez pas votre partenaire ou que votre sexualité est “cassée”.

Il faut sortir de l’idée que la sexualité doit être régulière, spontanée, performante. Le désir a besoin d’espace et de conditions favorables pour se manifester. Quand on se dit « j’ai la flemme », cela traduit souvent autre chose : fatigue, stress, manque de connexion…

Les raisons fréquentes de ce manque d’envie

• La fatigue physique : journées chargées, manque de sommeil.
• La charge mentale : organisation, enfants, tâches domestiques.
• Le stress : professionnel, émotionnel, financier.
• La routine : gestes automatiques, manque de nouveauté.
• Le rapport à soi : estime de soi, image corporelle, culpabilité.
• La dynamique du couple : déséquilibre du désir, pression, demande insistante.

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L’impact psychologique : charge mentale, stress et culpabilité

Quand on dit « j’ai la flemme », ce n’est pas une flemme “par paresse”. C’est souvent une surcharge cognitive : le cerveau est saturé. La sexologue Esther Perel rappelle que le désir naît de la liberté, pas de l’obligation.

La culpabilité accentue le blocage. Plus on se force, moins le désir circule. Le corps finit par associer la sexualité à une contrainte plutôt qu’à un plaisir.

La dynamique du couple : quand la routine s’installe

La sexualité de couple se transforme avec le temps. Les débuts sont marqués par la nouveauté, l’excitation spontanée. Puis viennent les habitudes, la fatigue, la vie commune.
Mais la routine n’est pas une fatalité : elle peut être l’occasion de réinventer sa manière de se connecter, de redonner de la valeur à l’intimité, de créer de nouveaux rituels.

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Comment transformer cette flemme en envie ?

Plutôt que de forcer ou culpabiliser, il s’agit de créer les conditions pour que le désir ait de la place :

• Réduire les freins : stress, fatigue, pression.
• Activer les accélérateurs : moments de tendresse, détente, connexion émotionnelle.
• Revaloriser l’intimité : la sexualité n’est pas que la pénétration, mais aussi des caresses, un massage, un moment de sensualité.

👉 Si vous sentez que vous êtes bloqué.e.s, lisez cette page : Blocages sexuels

Exercices concrets pour réveiller le désir

1. L’exercice du “oui / non / peut-être”

Notez séparément ce que vous aimez (oui), ce que vous n’aimez pas (non), et ce que vous aimeriez peut-être essayer (peut-être). Comparez vos listes en couple pour ouvrir un dialogue sans pression.

2. La reconnexion au corps

Prenez 10 minutes pour vous masser ou respirer profondément en posant vos mains sur votre ventre. L’idée est de réveiller les sensations physiques sans objectif de performance.

3. Le rendez-vous sensuel

Planifiez un moment d’intimité non-sexuel : bain partagé, câlins, massage. L’objectif est de recréer la complicité, sans obligation de rapport sexuel.

Quand consulter un.e sexologue ou une thérapie de couple

Si la flemme se transforme en blocage durable, que les conflits s’accumulent ou que la communication devient impossible, il est précieux de consulter.
Un(e) sexologue ou une thérapie de couple permet de comprendre les causes profondes et de retrouver une sexualité vivante et joyeuse.

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Envie d’aller plus loin ?

Je vous accompagne en consultation individuelle ou de couple pour explorer votre désir, dépasser vos blocages et nourrir votre sexualité.