➰ Des expériences passées

Certaines expériences, même anciennes, laissent une empreinte profonde dans le corps. Il peut s’agir d’un abus, d’une situation non respectueuse, ou d’un événement mal vécu. Même si ces souvenirs sont flous ou rangés loin, ils peuvent se réveiller dans l’intimité, là où la vulnérabilité est plus grande.

🙈 Une éducation taboue

Quand on grandit avec des discours qui font de la sexualité quelque chose de sale, dangereux ou honteux, le corps apprend à se méfier. Ce bagage éducatif peut brider la spontanéité, le plaisir, l’envie — et créer des blocages qui n’ont rien à voir avec la “volonté”.

🎭 Une pression à “performer”

Il y a souvent une injonction à “réussir” sa sexualité : avoir envie, donner du plaisir, être toujours disponible, ne pas décevoir… Cette pression crée une dissonance entre ce qu’on ressent vraiment et ce qu’on pense devoir faire — et cette tension peut couper l’élan, figer le corps, ou tout simplement éteindre le désir.

💔 Des blessures relationnelles

Des ruptures douloureuses, des relations marquées par le rejet ou le non-respect peuvent laisser des traces sur l’estime de soi et la capacité à faire confiance. Ces blessures affectent profondément la sécurité intérieure, pourtant essentielle pour se sentir libre dans l’intime.

🧠 La charge mentale, le stress

Quand l’esprit est saturé, le corps se met en veille. Une sexualité vivante a besoin d’espace, de disponibilité mentale, de temps pour ressentir. Le stress, la fatigue, les responsabilités trop lourdes viennent anesthésier le désir — non pas parce qu’il a disparu, mais parce qu’il n’a plus de place où respirer.

🎞️ Des attentes irréalistes

L’idée d’une sexualité fluide, linéaire, toujours accessible, telle qu’on la fantasme ou qu’on la voit dans les médias, crée une pression immense. Quand la réalité ne colle pas à cette image, on se sent en échec. Pourtant, la sexualité réelle est faite de nuances, de lenteurs, de silences — et c’est normal.

Parce qu’on ne devrait pas avoir à porter tout ça seul·e.

Consulter, ce n’est pas “avouer un problème”, c’est ouvrir un espace. Un lieu sécurisé, où l’on peut parler de sexualité autrement : avec douceur, lucidité, et respect.

C’est aussi arrêter de penser qu’il faut “réparer” quelque chose.
Le but, c’est de vous reconnecter à vous-même, à vos sensations, à votre envie de vivre pleinement votre intimité — pas selon une norme, mais selon votre rythme.